vendredi 29 mai 2009

Le souffle à sa source, stage corps et voix en juillet



Apprendre à respirer,
Préparer le corps au son de la voix,
Vivre l'expérience authentique du chant,



voici ce que propose ce stage de travail corporel et vocal, que nous reconduisons, pour notre plus grand plaisir, avec Nelly Saby, thérapeute en Ayurveda, et Pascale Scarabin, chanteuse lyrique professionnelle et thérapeute vocale (dont vous pouvez découvrir le travail sur www.myspace.com).


QU’EST CE QUE LA VOIX ?

La voix est associée : à l’ouie, au son, à la vibration. La première relation que nous avons avec la voix se fait à travers la vibration : le son du cœur perçu par l’enfant comme les sons de l’extérieur lui parvenant par le nombril. La première fois que l’enfant utilise sa voix, c’est au moment où se fait la première inspiration. Notre première expiration est un cri qui fait vibrer l’ensemble de son corps. Au dernier instant de notre vie, nous poussons un dernier « soupir » : c’est la « grande expiration ». Notre vie est donc tenue entre l’inspiration et l’expiration.


LES CENTRES ENERGETIQUES DE LA VOIX

Avec la croissance, l’enfant passe de la position horizontale, ou à 4 pattes à la position debout. Cela nécessite un alignement comme un développement des centres énergétiques qui y sont liés : les CHAKRAS. CHAKRA veut dire « roue » : une roue est un élément mobile, activé par une force motrice, ou énergie. Cette énergie, dans le corps, c’est celle qui nous est donnée au moment de la conception et qui siège en dessous du nombril: c’est la Kundalini. La Kundalini est comparable à un serpent qui, lorsqu’il s’éveille, active l’ensemble des centres énergétiques placés le long de l’axe vertical. Ces centres correspondent à différents niveaux de notre développement, et sont liés aux différents plans de l’être : physique, émotionnel, mental, spirituel.
Ces différents centres sont placés le long de l’axe vertical, qui correspond également à la colonne d’air, où circule une autre énergie essentielle pour notre survie : celle que nous absorbons par l’air que nous respirons, le PRANA...


Le travail sur cet axe, correspondant à ce que l'on appelle aussi, en chant, la "colonne d'air", et sur les différents centres d'énergie qui permettent le passage du son, le placement, la justesse, comme l'expansion de la voix, sera au coeur de ce stage, à travers les étapes suivantes:

- un travail corporel (Asanas ou postures, et Pranayama, techniques de respiration issues du Yoga) préparant au placement de la colonne d'air

- une expérience de la vibration du son dans les différentes parties du corps, grâce aux "sons primordiaux" ou mantras

- des temps de pratique individuels permettant d'adapter les exercices à la morphologie et personnalité de chacun


et surtout, un rendez-vous authentique avec votre propre voix, et, nous l'espérons, toute le plaisir et la joie qui l'accompagnent!

Ce stage s'adresse à tous, et plus particulièrement:
à ceux qui utilisent beaucoup leur voix, en ayant l'impression de mal l'utiliser,
ceux qui aiment chanter, comme à ceux qui n'osent pas,
ceux qui souhaitent aborder les implications profondes du son, découvrir, ou redécouvrir leur voix, sa couleur, sa puissance, sa présence!




Date: 5 juillet 2009
Lieu: 10 rue de la Loge, Montpellier
Coût par participant: 100 euros

Attention: nombre de places limité à 6 personnes!
Inscriptions avant le 25 juin 2009

Pour vous inscrire, contacter:

Pascale au 06 84 11 24 83
pascalescarabin@hotmail.fr


ou Nelly au 06 63 86 99 14
anandisaby@gmail.com

credit photo flickr ("mandala anahata" by Holly'slove)

lundi 25 mai 2009

Savourer la belle saison

Avec l'arrivée des beaux jours, la température augmente et la chaleur, concentrée qu'elle était à l'intérieur du corps, a tendance à être plus "diffuse", ce qui a pour effet d'affaiblir notre "feu digestif". Il nous faut donc veiller à ce qui équilibre l'élément feu, et le Dosha Pitta.
La nourriture doit être de préférence légère, digeste, non lourde, ni trop chaude ni trop froide, avec une proportion plus importante de crudités. Il est conseillé de manger en moindre quantité, mais de façon plus fréquente. Les saveurs qui augmentent Pitta sont le piquant, le salé, l’acide. Celles qui diminuent Pitta sont le doux, l’amer, l’astringent.


Le thé vert ou les infusions (menthe, lemongrass, mélisse) sont préférables au thé noir (produisant davantage de chaleur). Les jus de fruits frais sont excellents : ils sont hydratants, nourrissants et régénérants (à l’exception du jus de banane, générant AMA). Ils sont un excellent moyen de maintenir la substance de base du corps : le plasma (RASA). En Inde, on remplace en été le traditionnel Tchai (thé noir infusé avec un mélange d’épices et de lait) par des jus de citron sucrés, le jus de canne à sucre, ou encore, à l'approche de la mousson, par les jus de mangue.

Parmi les céréales, on privilégie le riz basmati : doux, légèrement astringent et rafraichissant, remarquablement bénéfique et bien toléré par le système digestif.
Parmi les légumineuses, les haricots mungos sont particulièrement bons. Les pois chiches, préparés en houmous avec de l’huile d’olive, du citron vert et des épices douces sont nutritifs et rafraîchissants. Les fèves et haricots sont bons en quantité modérée, car ils peuvent être difficiles à digérer. Les lentilles corail en quantité modérée sont intéressantes car plus légères, digestes, et équilibrantes.

Les légumes verts et feuillus sont excellents : ils équilibrent Pitta tandis qu’ils procurent à l’organisme les sels minéraux perdus avec la transpiration. L’ensemble des légumes frais de saison sont bons, notamment les asperges, les endives, le fenouil, le céleri, les blettes, le choux vert, les épinards, les artichauts, les courgettes (en Inde, la variété appelée Zucchini est recommandée car elle nettoie le sang et chasse l’excès de Pitta), ainsi que toutes les variétés de salades vertes. En crudité, le concombre en raita avec de la menthe ou mélangé avec un jus de citron vert et une pincée de sel est idéal, car rafraîchissant et antiacide.
En revanche, certaines solanacées : pommes de terre, tomates, aubergines, sont à consommer en quantité modérée pour les types Pitta. Ces légumes de saison présentant des qualités nutritives très intéressantes - l’aubergine étant considéré comme le légume le plus nourrissant en Ayurveda -, il ne s’agit pas de les supprimer, mais de les consommer dans une proportion équilibrée avec d’autres aliments. Les tomates seront par exemple consommées de préférence crues, avec de l’onion blanc et de la coriandre fraîche. On préférera les poivrons verts aux poivrons rouges. Les piments sont à éviter, de même que l’ensemble des épices fortes, que l’on remplacera par les épices douces. Le cumin est considéré comme étant l’épice idéale en été et devrait être utilisé autant que possible car il équilibre à la fois AGNI (le "feu digestif") et PITTA. Le persil et le basilic sont à consommer en moindre quantité, à remplacer par la menthe, la coriandre fraîche, l’aneth.


L’été est plus que nulle autre la saison où l’on peut consommer la plus large variété de fruits. Les fruits sont sattviques. Ils nettoient l’organisme. Ils sont également rafraichissants et nourrissants. Le Mahatma Gandhi a fait souvent fait l’éloge d’une alimentation composée essentiellement de fruits. Cependant, parce qu’ils contiennent beaucoup de sucre, d’eau, et du fait de leur nature rafraîchissante, ils peuvent être lourds à digérer et perturber la fonction digestve. Ils doivent être consommés avec modération en raison de leur effet laxatif. Les fruits se combinant mal avec d’autres aliments, on recommande de les manger de préférence en dehors des repas .
L’été est en Inde la saison des mangues, qui possèdent d’excellentes propriétés sur le système digestif grâce à leurs enzymes. Leur chair épaisse est très nourrissante Elles doivent être consommées avec modération car leur nature chaude aggrave Pitta . Les fruits rouges, doux et astringents comme les cerises, framboises, groseilles, cassis, myrtilles, nettoient et régénèrent le sang. Les fraises peuvent poser problème en cas de Pitta élevé. Les prunes sont très désaltérantes. Les abricots, les pêches sont également bons, en quantité modérée pour PITTA. Les pommes douces, les poires, les raisins désaltèrent et reconstituent le tissu nourricier ou RASA (plasma). Les figues sont un aliment de choix pour régénérer les tissus reproducteurs féminins (SHUKRA DHATU).

L'usage des produits laitiers est conseillé, à condition qu'ils soient frais, car ceux-ci sont doux, rafraichissants, et soutiennent la formation du tissu nourrissier (plasma ou RASA DHATU). Le lait frais, consommé avec certaines épices douces, comme la cardamome, la coriandre, ou encore avec des pétales de roses offre un déicieux moyen de ressourcer son organisme après une journée de canicule, et vous assurera une nuit serenissime... Les fromages salés, fermentés et gras doivent être évités. Le yahourt, en raison de ses propriétés nourrissantes, et de sa nature froide est recommandé en été, car il l’est l’un des aliments les plus nourrissants, à condition d’être frais donc peu acide. Les noix ou amandes sont à remplacer par les graines de tournesol qui conviennent aux trois Doshas. De même on préfèrera lles viandes maigres et blanches à la viande rouge, les poissons blancs, ou de rivière, aux poissons très salés ou gras, qui aggravent Pitta, et de façon générale, en été, les protéines végétales aux protéines animales, que le corps réclame naturelement en moindre quantité, car il n'a pas besoin de produire autant de chaleur et d'énergie.

De façon générale, l’alimentation sera fraîche, digeste, légère, quoique riche en nutriments. Elle tiendra compte de l’état du feu digestif et cherchera à le renforcer. Ainsi, il est déconseillé de boire glacé, de manger des aliments trop lourds, acides, piquants, gras. Les crèmes glacées sont à consommer avec modération : on leur préfèrera les sorbets. On conseille de consommer davantage de boissons et de jus de fruits frais, sans abuser du cru. Bref, de goûter, de savourer, de siroter l'été!

credit phto flick r (kimmie, amitgupta, bajan, jen's, ruthelen, qlinart)

vendredi 22 mai 2009

Ah, les beaux jours!

A mesure que l’on approche du solstice estival, la luminosité des jours parvient à son maximum. La chaleur gagne, tout parvient à maturité sous le soleil. C’est le règne de l’élément feu.

Celui-ci correspond, dans le corps, au Dosha PITTA, dont le principal attribut est la chaleur. En Ayurveda, l’été est décrit comme étant la saison où l’organisme est le plus affaibli. Ainsi, ce n’est peut être pas un hasard si la saison estivale rime –même sous nos latitudes - avec vacances, repos, loisirs. Le corps doit réguler sa température : nous transpirons davantage, mangeons en moindre quantité, l’on a plutôt tendance à perdre du poids qu’à constituer des réserves.


En Inde, où les températures peuvent devenir suffocantes entre avril et juin, on pratique des soins qui vont équilibrer le dosha Pitta et/ou l’élément feu à l’intérieur du corps. Le simple massage effectué avec des huiles rafraîchissantes : l’huile de noix de coco, suivi de sudations légères, est une thérapie courante dans le Sud de l’Inde dans les jours qui précèdent la mousson. On peut pratiquer cet auto massage chez soi, en favorisant les extrémités comme les pieds, la tête et le cuir chevelu : de l’huile de tournesol ou coco pour le corps, des baumes frais (type baume du tigre, mentholé, camphré) pour la nuque, du Ghee, pour les pieds. Enfin, une huile à base de noix de coco et de plantes rafraîchissantes pour le cuir chevelu.


L’utilisation de poudres de plantes a longtemps prévalu pour la toilette du corps : celles-ci neutralisent les odeurs corporelles de façon durable en absorbant les impuretés de l’épiderme, favorisent les échanges entre la peau et l’air (à la différence du savon qui a tendance à obstruer les pores), et sont par conséquent indiquées en cas de problèmes de peau liés à un excès de chaleur. L’eau de rose est excellente en lotion sur le visage, ou en application sur les yeux : elle rafraîchit, apaise, soulage les irritations, les tensions oculaires, calme le système nerveux (laisser par exemple poser deux cotons à démaquiller sur les yeux au coucher).

Parmi les plantes, celles qui possèdent les saveurs amère, douce et astringente, et qui ont une action rafraîchissante comme le Gudduchi, le Shatavari, le Brahmi sont réputées pour équilibrer le Dosha Pitta. Le thé sucré à la menthe, servi par les nomades dans le désert, est une habitude simple mais efficace pour réguler la température corporelle.
Certaines huiles, comme celle de coco peuvent être appliquées sur le corps, de même que le gel d’Aloe vera pour son action apaisante sur les zones sensibles, le visage, et même les yeux irrités. Ce dernier peut être utilisé quotidiennement afin de rafraîchir, hydrater et régénérer en profondeur le tissu cutané. La pulpe de melon, le concombre (régulant l’acidité), ou encore des poudres de plantes pulvérisées comme le Neem, sont très utiles pour réguler les peau grasses et réactives en été. Les fleurs sont considérées comme très bénéfiques pour équilibrer Pitta, notamment la Rose, qui, de saveur douce, et astringente, rafraichit l'organisme. Elle est une alliée précieuse de la féminité.

Au moment de l’année où les jours sont les plus longs, l’énergie solaire à son maximum, il est plus facile de reprogrammer l’organisme avec les rythmes du jour et de la nuit: se lever dès l’aube et se coucher après le crépuscule.


Plus qu’à aucun autre moment de l’année, le climat porte à alléger son alimentation. Les saveurs de l’été sont le doux, l’amer, et l’astringent, qui sont celles qui équilibrent Pitta, tandis que le piquant, l'acide, le salé ont tendance à aggraver ce Dosha. On conseille de consommer davantage de boissons –mais d’éviter de boire glacé !- , de jus de fruits frais, de crudités, sans en abuser, notamment pour les personnes de constitution Vata, qui auraient à en souffrir avec l'approche de l'automne.


Même si le beau temps nous incite à accroître notre activité physique en plein air, on recommande un exercice modéré, privilégiant les activités calmes, ressourçantes, en évitant l’exposition en plein soleil aux heures les plus chaudes. Il est conseillé de porter des matières naturelles et légères comme la soie ou le coton, des vêtements amples, avec des teintes claires. De déambuler, ou de reconstituer chez soi quelque chose qui rappelle les jardins intérieurs des demeures orientales: fraîcheur, calme, beauté. De se promener au clair de lune, de respirer chaque jour le parfum suave de la rose, et du jasmin.


Credit photo, flickr (atomicshark, lecrele, chrissie 2003)

jeudi 7 mai 2009

Vivre au rythme des cycles féminins

Ce post est dédié aux lectrices, ainsi qu'aux participantes de la conférence qui aura lieu jeudi 14 mai prochain à l'Espace Weleda, à Paris avec La Parisienne.

J'espère que vous y trouverez matière, non pas à réfléchir mais à ressentir...
Car la féminité se vit, s'expérimente. Aucun traité, philosophique, scientifique, ou médical ne saura jamais remplacer ce mouvement de la vie dont les femmes font sans cesse l'expérience à travers leur corps.


On dit, en Inde, que la femme est comme un fleuve qui s’écoule vers la mer.


Elle est (comme) cet élément à l’origine de la vie : l’eau. L'eau qui accomplit des cycles réguliers et successifs afin de se régénérer. Chaque femme fait l’expérience que son corps vit au rythme de cycles naturels.

Le cours de sa vie est jalonné par trois grandes phases :

celle qui prépare à la féminité,
celle qui correspond à la fertilité,
celle qui consacre sa maturité.

La présence des cycles nous rappelle au mouvement continuel de la vie qui éclot, se développe, et s’abandonne pour permettre le renouvellement. Ceux-ci font partie intégrante de notre équilibre général. Ils sont un indicateur unique et précieux, comme un extraordinaire régulateur naturel de l’organisme féminin.
Comment vivre en accord avec ces rythmes aux différentes étapes de la vie, et apprendre à mieux gérer notre énergie féminine au fil du temps ?


Le corps de la femme, l’énergie féminine


Qu’est-ce qui fait l’identité de la femme ? Un corps possédant certains aspects ou formes particulières ? Une physiologie dotée de fonctions spécifiques ayant défini à la fois la place, le rôle de la femme ?
L’énergie féminine est sa raison d’être. Celle de porter la vie.
Et je parle ici de la maternité sur un plan large. Car il existe de nombreuses formes de maternité : tout autant qu’il y a de femmes sur la terre!
Par cette disposition naturelle à transmettre la vie, nous possédons une sensibilité, une façon d’être au monde, une énergie qui nous fait dire que nous nous sentons « femme ». C'est une reconnaissance profonde de notre capacité à porter la vie, et à la protéger, sous quelque forme que ce soit...


Une physiologie différente

A un premier niveau, il existe des différences physiologiques d’avec l’homme. Ces différences sont principalement liées aux fonctions aux fonctions de reproduction.
Les textes ayurvédiques donnent une place particulière à la femme à travers la maternité. Bien que la dimension féminine des soins, dans la tradition ayurvédique, soit davantage le fait d'une transmission de mère en fille.

L’énergie féminine : la SHAKTI

Cette différence va bien au delà de la physiologie. La femme possède une « énergie » spécifique. Dans les Vedas, et l’ensemble des textes de l’Inde ancienne, on considère l'énergie féminine considère comme la plus puissante de toute la création : c’est la Shakti. Elle est l’énergie qui contient et génère la vie. En d'autres termes, c'est la "matrice" de la vie.
Pour cette raison, le corps de la femme est entouré de mystère. Car il porte le mystère de la vie.

De ce fait, l’équilibre de la femme est intrinsèquement lié à celui de la nature. Elle est, et doit vivre en harmonie avec les rythmes naturels : diurnes/nocturnes, lunaisons, saisons.E t ces rythmes naturels sont eux-mêmes liés, et produisent, chez la femme ce que certains auteurs ont appelé « une saison supplémentaire » : ce sont les cycles hormonaux. Qui reposent directement sur les principaux composants du corps: les humeurs biologiques ou Doshas Vata Pitta Kapha.


A chacune sa féminité

Chaque femme possède, en dehors de sa nature de femme, sa propre constitution: sa propre "nature féminine". Pour ce, il est important de connaître notre constitution ou Prakriti.
Cette question de la constitution féminine est quelque chose que l'on retrouve en dehors de l'Ayurveda, dans notre culture occidentale, chez Sainte Hidegarde de Bingen, qui a décrit très sensiblement, et avec beaucoup de pertinence les différentes typologies de femmes avec l'équilibre qui leur est propre, l'attention particulière qu'elle doive porter à leur santé, en prévention des problèmes qui peuvent apparaître.

Quelques ouvrages donnent une typologie intéressante et complète des différentes typologies féminines, notamment l'ouvrage Ayurveda pour les femmes d'Atreya Smith.


Les saisons dans la vie d’une femme

L’hygiène de vie est la première mesure préventive à observer. Elle peut se révéler radicalement bénéfique, et curative pour la majeure partie des problèmes spécifiquement féminins, comme pour les autres, notamment ceux qui sont chroniques (digestifs, nerveux, cutanés, inflammatoires, etc...)
Or les femmes possèdent un privilège, un « don » offert par la nature qui leur permet de contribuer à leur équilibre et de participer à son renouvèlement. De recommencer, chaque mois, "une nouvelle vie".

Les règles assurent, tous les 24/28 jours, un nettoyage et un renouvèlement des principaux composants du corps. Dans bon nombre de civilisation, les règles sont entourées d’une attention très particulière, afin de respecter les besoins tant physiques qu’émotionnels à ce moment particulier du cycle.

De façon générale, les femmes doivent être très attentives à leur hygiène de vie. Et davantage encore à ce qui concerne la bonne élimination (transit et drainage des reins), ainsi que pratiquer un exercice approprié, plus modéré que les hommes, en ne dépassant jamais leurs limites physiques (l'effort ne doit pas excéder la moitié des capacités physiques) ,ce qui a pour effet d'endommager leur capital santé, avec des répercussions qui se feront ressentir après la ménopause.


Quelques conseils pratiques

Pour améliorer les cycles:

En priorité : recaler les cycles diurnes et nocturnes

Avoir un exercice et un mode de vie approprié à votre constitution

Modifier votre alimentation et l’adapter aux différents moments des cycles

Eviter les excitants qui sont très diurétiques, notamment en période de règles, ainsi que l’alcool

Eviter l’exposition à tout ce qui déséquilibre Vata : bruit, vent, voyages, fatigue physique (exercice intense), nerveuse, intellectuelle

Les massages sont particulièrement recommandés : ils peuvent être à eux seuls un moyen préventif car à certains moments particuliers du cycle, notamment ovulation et avant les règles, ils facilitent la circulation

Des aliments bénéfiques

Figues, dattes, grenades, produits laitiers, la plupart des céréales douces, ainsi que les légumes riches en minéraux (fer). Tout ce qui contribue à la formation du sang et des tissus profonds augmente la féminité.

Remèdes au féminin

Le gingembre (voire fiche conseil) qui fait circuler l’énergie, active la circulation, élimine les toxines
Le curcuma, antioxdant de premier ordre, protecteur du foie et de l'appareil reproducteur. Il participe au métabolisme du foie lié à la distribution et formation du sang, excellent en prévention des cancers & fibromes, de même qu'à la préservation de la jeunesse de l'organisme, de la peau, des ligaments, et partcipant de l'immunité (antibiotique naturel).
Le fenouil : il contient naturellement des phytoestrogènes, hydrate la peau, corrige l’acidité. Mais attention, il peut être contre indiqué chez certaines femmes présentant des déséquilibres hormonaux (oestrogènes).

La Rose : la fleur de la féminité par excellence. Elle peut être utilisée pour les soins de beauté (poudre, eau), mais aussi en interne. Elle est excellente pour réguler les cycles, corriger les douleurs menstruelles, nettoyer le sang. Rafraichissante, astringente, elle est souveraine pour bon nombre de problèmes féminins et gynécologiques (saignements utérins, fibromes). En plus, elle est un excellent régulateur de l’humeur, et on dit qu'elle harmonise le coeur...


Les soins corporels


La « réjuvenation » ou le maintien de l'état optimum des tissus, est un concept très important en Ayurveda. Ainsi, la femme, à partir de 30 ans, doit préserver son capital. Donc, attention aux régimes draconiens et à tout ce qui contribue à la fonte des tissus! Soyez à l'écoute de votre corps: un régime alimentaire ne s'entreprend pas uniquement pour correspondre à une image extérieure. Apprenez à respecter votre corps, ses formes, ses besoins...

Tout ce qui nous permet d’accéder à une écoute attentive et profonde de nous même permet naturellement d'équilibrer notre énergie, et à vivre pleinement, votre féminité et votre vie. La féminité est une quête intérieure. Tout ce qui la contraint par l’extérieur, et ne lui permet pas de s’épanouir va à l’encontre de ce « fleuve qui coule vers la mer ». Il s’écoule, quoiqu’il arrive : ne freinons pas son mouvement naturel. Vivons-le !